Création de la première communauté de femmes avec enfants. La communauté vit principalement d'artisanat comme la matelasserie.
La communauté opte pour la mixité ce qui permet d'élargir les activités de récupération et de revente (meubles, électroménager…).
A cette même époque, toujours pour assurer ses revenus et son développement, la communauté demandera et obtiendra des financements publics permettant d'assurer les salaires de l'équipe d'encadrement et, par la suite, divers aménagements.
Notre communauté est composée d'une cinquantaine de compagnes et compagnons, d'autant de bénévoles actifs, de 2 responsables et 7 salariés locaux.
Si la communauté Emmaüs du Plessis-Trévise a le charme désuet du passé, elle est aussi bien ancrée dans le présent et s'est projetée dans le futur en impulsant un projet d'agrandissement.
Acheté en 1954 en même temps que le terrain sur lequel a été édifiée la Cité de la Joie, le site de la "Villa Sans-Gêne" héberge aujourd'hui une cinquantaine de résidents."
"Sa particularité est d'avoir été la première à accueillir des femmes, se souviennent Jacques Oudot et Jacques Campargue, président et vice-président d'Emmaüs au Plessis. Aujourd'hui, elle compte environ cinquante compagnes et compagnons, dont certains sont là depuis les années 80."
La communauté compte 11 bâtiments, dont certains présentent une qualité architecturale ou historique très particulière. C'est le cas de la Villa Sans-Gêne, du bâtiment principal, de la gloriette ou des anciennes écuries, mais aussi de "l'igloo", transplanté de l'ancienne cité d'urgence de Noisy le Grand au Plessis.
Une histoire qui pèse sur le quotidien. "On a ajouté des petits bâtiments dans les années 80 mais les chambres étaient souvent petites, mal équipées et les installations n'étaient plus aux normes. Par ailleurs, les espaces de stockage et de vente étaient eux aussi mal adaptés." D'où l'idée de lancer un projet de restructuration et d'agrandissement.
Le projet est terminé. Les locaux provisoires ou vétustes ont été détruits, l'igloo démoli et reconstruit quasiment à l'identique. Une trentaine de chambres ont été réhabiltées et 16 nouvelles chambres construites dans des bâtiments d'un étage. Un grand projet qui a permis également de créer de "vrais ateliers" et des espaces de vente plus agréables et mieux agencés.
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